Nul ne saute par-dessus son temps disait Hegel… Dans quelle filiation photographique vous inscrivez-vous ? Toutes et aucune. Si des auteurs comme Helmut Newton ou Peter Lindbergh jouent un rôle dans mon imagerie, je puise une partie de mon inspiration dans la peinture, essentiellement la peinture italienne de la Renaissance et la peinture française baroque, mais aussi dans le cinéma et la bande-dessinée. J’ai été liée pendant quelques années au courant qu’on appelait alors le « fetish fashion art », mais ça n’a guère duré ...
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« J’ai fait le pari de raconter une histoire très personnelle, très narcissique, partagée par peu de personnes sur la planète. En pariant que l’expérience de l’ultra-minorité à laquelle j’appartiens (les femmes transsexuelles), recelait une part d’universel. Et que chacune des expériences décrites dans ce tarot pouvait trouver un écho chez chacun. C’est une façon de parler de mort et de renaissance, et de montrer à tous que la vie n’est jamais figée, et que tout est possible pourvu qu’on se batte. C’est un message d’espoir » ...
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La production artistique de Sami-Ali, comprenant à la fois de la peinture et la calligraphie, est un aspect rarement montré d'une activité qui se déploie sur plusieurs plans, allant de la théorie à la pratique, de l'esthétique à la psychosomatique, de la philosophie à la poésie. Professeur émérite à l'université Paris VII, actuellement Directeur Scientifique du Centre International de Psychosomatique (CIPS) qu'il a fondé et poursuit une œuvre qui comprend déjà plusieurs ouvrages dont le dernier, "corps et âme, Pratique de la théorie relationnelle" (2004) ...
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Today, at 65, I am still the child who started dreaming of living a creative life all those years ago, free and solid as a tree. This is how I began: contemplating, writing poetry, and making drawings, curious to know about art and artists. I took long walks through the bare hills of my then very small town, Amman, where our house was surrounded by ancient ruins dating back many millennia, to the age of the Ammonites, the Edomites and the Nabataeans, who were all stone carvers, and I felt and still feel that I belong to these ancestors, and to my Mother Earth ...
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Votre nom d’artiste est Deçan… C’est en albanais et c’est une ville au Kosovo. Comment prononce-t-on votre nom ? Et surtout pouvez-vous nous en dire plus sur ce choix ? Le e de Deçan se prononce « é » et le ç « ch ». Deçan est une ville de l’ouest du Kosovo dans laquelle j’ai travaillé lors du conflit des années 90 en tant que délégué pour la Croix-Rouge internationale. C’est lors de cette expérience marquante dans les Balkans que j’ai commencé à peindre, probablement alors comme exutoire. Au moment de choisir mon nom d’artiste quelques années plus tard, le nom de cette ville s’est naturellement imposé, mon travail de peintre étant intrinsèquement lié à mon parcours de vie ...
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Confronté dès mon plus jeune âge à la mort, la maladie et au chaos, je me retrouve quelques années plus tard à visiter les prisons et centres de détention dans les zones de conflits armés à travers le monde pour la Croix-Rouge internationale. De l’Afghanistan à la Bosnie, de la Somalie au Kosovo, de la Serbie à l’Ethiopie. C’est alors que j’éprouve le besoin, comme exutoire, d’exprimer mes émotions à travers la peinture ...
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