Auteur de l'article: Robert Holcman
Date de publication dans la revue: 01/09/2015
Cette parution s’inscrit dans le contexte de l’adoption prochaine de la loi Claeys-Leonetti, qui est abondamment analysée et critiquée. C’est un essai qui démontre que le droit à mourir n’est pas une nouvelle étape du progrès social, mais affectera au premier chef les classes défavorisées. Les plus démunis, les plus vulnérables d’entre nous, vivent moins longtemps et en moins bonne santé. Déjà victimes d’inégalités sociales en termes de santé, d’espérance de vie et de durée de vie sans incapacités, ils seraient exposés à l’ultime injustice d’une fin prématurée imposée par la dégradation de leur état de santé.
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