Pratiquer l’insertion et la probation en milieu ouvert

Auteur de l'article: Tony Ferri et René Biella
Date de publication dans la revue: 23/08/2018

Les erreurs de forme et de contenu à répétition, ordinairement consignées dans les travaux de chercheurs, sont une constante de la recherche universitaire portant sur le registre post-sentenciel et l’activité de prise en charge des personnes condamnées. Ces erreurs se donnent comme une démonstration en règle de leur éloignement du quotidien des services pénitentiaires d’insertion et de probation, de leur ignorance des procédures précises et des pratiques des CPIP, de leur profonde inexpérience du terrain pénitentiaire concret. A ce titre, il est d’ores et déjà significatif que les occurrences d’ « agent de probation » et de « service de probation », en lieu et place de « conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation » (CPIP) et de « services pénitentiaires d’insertion et de probation » (SPIP), soient monnaie courante sous leur plume homogène, ce qui souligne nettement leur méconnaissance aussi bien de l’univers institutionnel, de ses représentations internes et de son histoire, que de la fonction particulière de ses professionnels. Ces occurrences communes témoignent également du mimétisme de la recherche dans le domaine de la science ou de la pratique pénitentiaire.

RBTF-Pratiquer l'insertion et la probation