La toute petite fille monstre d’A.S. Nebojsa

Il y avait là-bas, il y a bien longtemps, une petite jeune fille de 16 ans. Son ventre appelait le plaisir, ses bras la lutte, ses mains le combat. On parle encore de Monika aux enfants nés après-guerre. Et son ombre gracile flotte parfois, les soirs de gros temps, dans les rues de Brčko, abandonnées par la population frileuse. De temps à autre, on parle encore d’elle, "La toute petite fille monstre des Balkans ». "Ma Monika s’évaporera au moment même où vous tournerez la dernière page de ce livre. Mais sachez qu’il existe une Monika quelque part sur cette terre. Les faits relatés dans la première partie du roman, ceux qui se déroulent pendant la guerre, ont été racontés devant le TPIY (Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie) par ceux qui ont survécu aux terribles guerres des Balkans. Elle, la vraie, doit être très différente du personnage que j’ai imaginé. Mais elle a au moins un point commun avec ma Monika ...
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Dragan Brkic
04/11/2014

Etre « élevé » c’est être malade ! De quelques divagations sur l’amendement de l’Humanité de Nietzsche

Dans son « Crépuscule des idoles » (18883), Nietzsche invite à philosopher à coups de marteau à l’encontre de la notion de « morale », et principalement sur les deux moyens humains qui y mènent : le dressage et l’élevage. Cette question de l’humanité et de la morale, en outre des causes constructrices, a des conséquences bien réelles à déterminer : qu’est ce qui est « Humain » –et étrangement associé à « moral » ? et de ce qui ne l’est pas, comment et pourquoi « l’amender » ? Pour identifier l’Homme à la morale tel que nous le faisons, même par un processus négatif tel que « l’Homme est mauvais et donc il faut l’éduquer », c’est constater froidement que l’ « Homme » parle de lui en tant qu’idéal ...
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Erwan Dieu
07/05/2013

Quand Autrui a toujours raison : la formation des interdits en vue d’une vie de dominé en Société

Notre réflexion porte sur la question des interdits sociaux, contextualités au sein de la société postmoderne. Entre des sujets libres (sens libéral) organisant un contrat social et des sujets maitrisés (sens féodal) subissant les Lois du groupe, l’interrogation reste ouverte : qui contrôle qui ? Notre réflexion porte sur la question des interdits sociaux, contextualités au sein de la société postmoderne. Entre des sujets libres (sens libéral) organisant un contrat social et des sujets maitrisés (sens féodal) subissant les Lois du groupe, l’interrogation reste ouverte : qui contrôle qui ? Et si réponse il y a, le percevons-nous ? Nul doute que la postmodernité « crée » un homme « libéré », libéré par la Société de consommation dans l’utilisation des volontés et libertés dites personnelles. La Société postmoderne invite chaque sujet à la table de la libération commerçante des pulsions ...
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Erwan Dieu et Olivier Sorel
18/09/2012