Sexe et Droit (Bordeaux, CERFAP-ERIOS CRIAVS Aquitaine, 9 octobre 2015)

Si Sexe renvoie à diverses notions (anatomie, genre ou sexualité de manière plus générale), Droit revêt lui aussi des dimensions multiples désignant tant les dispositions juridiques qui régissent les relations des individus au sein d’une société que la faculté reconnue à une personne de jouir d’une chose ou d’accomplir une action. Le sexe est encadré par de nombreuses règles juridiques, légales, réglementaires ou jurisprudentielles. La réflexion portera, lors de cette journée, sur le sexe au sens de sexualité ...
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CERFAP-ERIOS CRIAVS Aquitaine
15/09/2015

La médiation : au confluent du droit et de la psychologie

Université Paris Sud, Faculté Jean Monnet, Salle Vedel ...
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SFPJ
17/06/2015

La psychologie et le droit : quels liens ?

Une tendance naturelle invite à séparer nettement la psychologie et le droit, entendus de manière compréhensive. Les liens entre ces deux champs, ces deux « mondes » paraissent peu évidents. La discipline psychologique porte son attention sur l’homme, son état mental, normal ou pathologique. Elle partage de façon plus ou moins harmonieuse cet objet d’étude avec la psychologie clinique, la psychanalyse, la psychiatrie, la psychologie sociale, les neurosciences, voire la philosophie et la linguistique. Le droit, de son côté, s’intéresse au champ social, à la société. Il entend réguler les rapports sociaux, les relations de nature diverse qui se nouent et se dénouent entre les sujets de droit ...
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SFPJ
25/03/2015

Philosophie pénale, droit et psychanalyse

Parler de Droit et Psychanalyse peut sembler d’emblée un choix théorique et méthodologique audacieux, voire, incongru. Malgré quelques articles et travaux consacrés à ce sujet, malgré des pratiques qui, nécessairement, se côtoient, cette association n’a pas attiré suffisamment l’attention des juristes ou des philosophes du droit pénal et pour cause. Peut-on en effet rapprocher la logique normative et technique du droit à celle, « subversive » et si particulière, de l’inconscient ? Parler de Droit et Psychanalyse, est-ce légitime ? Ne s’agirait-il pas plutôt de parler de justice au sens large que de droit stricto sensu ? ...
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Vassiliki Piyi Christopoulou
27/10/2010

La connaissance de soi

La connaissance de soi semble faire partie aujourd'hui des tâches des plus communes, mais également des plus ardues. En effet, comment se connaître dans un univers où il est saisissant de constater l'érosion des principes traditionnels, l'éclatement des communautés, le recul du sens, la ridiculisation de toute appartenance collective, l'existence d'une panoplie de conduites d'arrachement que notre modernité a posée comme principe suprême et qui abandonne chacun à son destin ...
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Tony Ferri
06-02-2014

Qu’est-ce que punir ? Du châtiment à l’hypersurveillance de Tony Ferri

Ce livre est original à plus d'un titre. Tout d'abord, alors que la majorité des livres en criminologie et en droit pénal sont écrits par des universitaires, voici qu'un "vrai" praticien, Tony Ferri, publie ce livre sur la punition. En effet, Tony Ferri est un praticien de la criminologie appliquée, puisqu'il est conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation au sein du ministère de la Justice en France. De plus, alors que la majorité des livres sont écrits par des juristes et des criminologues au sens large (à l'occasion par des sociologues, des psychologues et autres "logues"), voici qu'un écrivain-philosophe, ce même Tony Ferri, vole la vedette ...
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André Normandeau
13-12-2013

Outreau, l’autre vérité, le film de Serge Garde

Les critiques qu'on peut lire et entendre sur ce film constituent un cas d'école qui va nous permettre un intéressant décryptage de la manipulation de l'opinion via une désinformation savamment orchestrée. Cette manipulation de l'opinion procède d'éléments de langage en termes d'arguments fallacieux pour le fond (donnés par S.Durand-Soufflant et Karine Duchochois) et d'une invective répulsive sans arguments pour la forme (Eric Dupond Moretti) ...
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Marie-Christine Gryson
29/11/2013

Sursis avec mise à l’épreuve : une analyse des pratiques de probation (Entretien avec Sarah Dindo)

Pour commencer, j’aurais souhaité savoir quel était ton objectif et le contexte dans lequel tu as travaillé lorsque tu t’es investie dans cette recherche sur le sursis avec mise à l’épreuve (SME), à cette époque où tu étais chargée de mission à la DAP. Je voulais réaliser une étude de terrain sur la probation, dont je pense qu’elle est « l’avenir de la peine », alors que la prison relève d’une culture passéiste ...
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Yann Maurin, Sarah Dindo, Fabien Gallini (Photo)
03/12/2013

La recherche au service de la probation : la désistance

« Depuis dix ans, le système pénal français est engagé dans une course folle, qui est aussi une course à l’abîme. Une véritable frénésie législative - 29 lois pénales votées en 10 ans- a conduit à la multiplication des incriminations et des occasions de recours à l’emprisonnement, générant une augmentation continue de la sévérité des peines de prison prononcées et du nombre de personnes entrant en prison, 66 000 détenus s’entassent dans des prisons prévues pour en accueillir 57 000 »1 ...
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Noëlie Blanc, Fabien Gallini (photos) et Yann Maurin
12/09/2013

Le droit d’avoir un enfant hors sexualité

L’émergence du droit à l’enfant par la procréation assistée force le Droit à changer la notion de filiation et de parenté pour tous. En sortant de la généalogie basée sur les deux sexes naturels et les références générationnelles, il en découle la question de la continuité de l’espèce humaine, de l’être de langage, et de l’adoption des enfants. Dans ces mutations reste à savoir comment le Droit, comme instance symbolique qui a de l’influence sur la subjectivité, va transmettre la négativité : l’Interdit ...
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Silvane Maria Marchesini
18/04/2015

La Bioéthique et le développement techno médical concernant le début et la fin de la vie

C’est par une réflexion sur le sujet dit métaphysique, au niveau conscient et inconscient, et sur les contributions critiques de l’apport de la Psychanalyse, à la fois théorique et pratique, à l’épistémologie et à la pratique scientifique que nous aborderons cette problématique. Innombrables sont les questions jusphilosophiques et psychanalytiques qui se posent dans la postmodernité, à propos de la subjectivité humaine, face aux découvertes scientifiques et médicales ...
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Silvane Maria Marchesini
01/01/2015

Le sujet de la science à partir de la position subjective discursive psychanalytique

Partant de la proposition méthodologique de la Transdisciplinarité, soutenue par Basarab Nicolescu3, et de la Théorie des Discours de Jacques Lacan4, nous avons élaboré une recherche sur la subjectivité, en articulant les champs d’étude de la Psychanalyse et du Droit. Par-delà la distance qui sépare le champ discursif de la Psychanalyse du Droit, ainsi que la prédominance de logiques distinctes (principe de l’indétermination vs le principe de la raison suffisante) instituées dans chaque champ, les différentes finalités pratiques (insertion dans le milieu singulier individuel et dans le milieu social), nous partons de l’asymétrie de quelques concepts-clés à propos de la subjectivité psychanalytique et de la subjectivité juridique, particulièrement en relation à l’identification du sujet ...
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Silvane Maria Marchesini
13/03/2014

Le suicide assisté : la nouvelle “peine de mort” induite par la société contemporaine ?

RÉSUMÉ La Loi, n° 2005-370, du 22 avril 2005, concernant les droits des patients en fin de vie, représente une des premières expressions d’une logique relative moins universaliste. Cette Loi accueille la volonté des patients et ouvre un nouveau chemin juridique à la subjectivité, dans les limites de la licéité du respect à la vie. Elle ouvre, aussi, un espace pour une analyse concrète de l’arrêt de « l´acharnement thérapeutique » à travers la consultation de «directives anticipées», éventuellement formulées par le malade ...
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Silvane Maria Marchesini
05/11/2012

Le conflit : A la frontière de la subjectivité juridique et psychanalytique

RESUMÉ: L’articulation parfois conflictuelle entre la Théorie du Droit et la Théorie Psychanalytique repose sur le fait que les deux champs discursifs de la subjectivité, bien qu’ils suivent des logiques distinctes, cherchent à aboutir à leurs objectifs pratiques à travers la parole. Elle pose la question d’une réflexion autant sur « les tensions et les conflits » entre le désir de l’individu et les lois des sociétés concrètes, que ceux entre les différentes lois des sociétés et la « Loi du langage », la Loi du Nom du Père comme un fait humain pour la Psychanalyse. Nous illustrerons ce conflit par le dialogue entre Chaïm Perelman, juriste belge, et Jacques Lacan, psychanalyste français ...
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Silvane Maria Marchesini
05/11/2012

Fondements de la loi et comment elle se construit chez l’individu

Résumé: Le Droit, en tant que système de constructions institutionnelles de l'humanité, est une échelle symbolique indispensable dans la construction de la subjectivité, puisqu'elle sauvegarde les interdictions fondamentales relatives à l'inceste et aux crimes d'homicide, de parricide, de matricide et d'infanticide, lesquelles constituent des limites nécessaires au langage en tant que phénomène psychosomatique humain ...
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Silvane Maria Marchesini
05/11/2012
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